Pour accompagner le lancement de Windows 11, Microsoft revoit sa gamme Surface en profondeur. Depuis les débuts de cette gamme de PC il y a un modèle emblématique : la Surface Pro. Avec la 8e génération, Microsoft renouvelle enfin le design de sa tablette PC et c’est pour le mieux.
Microsoft recycle sa Surface Pro X
En 2019, Microsoft dévoilait côte à côte la Surface Pro 7 dont le design n’évoluait pas et la Surface Pro X, qui offrait un tout nouveau design affiné, mais un processeur ARM qui n’offrait pas une très bonne expérience utilisateur.
Avec la Surface Pro 8, Microsoft prend le meilleur des deux appareils. On obtient une tablette affinée, toujours avec son très pratique pied ajustable et un bel écran quasi bord à bord de 13 pouces. Le taux de rafraichissement passe à 120 Hz. Cela pourrait surprendre puisqu’il ne s’agit pas d’un produit gaming, mais les écrans à haut taux de rafraichissement sont devenus la norme dans le monde mobile (en tout cas sur le haut de gamme) : ils permettent une meilleure expérience au stylet et un affichage très fluide et performant. L’une des nouveautés phares de Windows 11 est justement de gérer ce taux de rafraichissement de façon dynamique pour maximiser l’autonomie.
L’écran garde tout de même une marge supérieure, pour caser la caméra 10MP Windows Hello, et une marge inférieure, pour permettre au clavier Type Cover de se replier et offrir un meilleur confort de frappe.
Autre évolution notable, l’abandon du port USB-A qui était l’un des points forts des Surface Pro, au profit de deux ports Thunderbolt 4. Finalement les problèmes de sécurité semblent réglés pour Microsoft. Le port Surface Connect est toujours là pour la charge et le Surface Dock.
Le clavier Type Cover reprend le design de celui de la Surface Pro X, avec l’emplacement pour le Surface Slim Pen qui pourra se recharger sans-fil et se ranger facilement.
Une génération Intel de retard
À l’intérieur de la machine, on retrouve une puce Intel de 11e génération. Pour Microsoft c’est une innovation, pour le reste du marché c’est un aveu de retard. Intel devrait lancer d’ici à la fin de l’année les puces core Alder Lake de 12 générations dont la nouvelle architecture hybride devrait marquer le grand retour d’Intel face à AMD et Apple. La firme de Redmond promet tout de même des performances doublées face à la Surface Pro 7 et une autonomie capable de monter à 16 heures.
On est donc face à un produit, et c’est récurrent avec Microsoft, qui semble très intéressant, mais subit une dette technique sans pourtant faire de concession sur le tarif.
Avis
Clear filtersIl n’y a pas encore d’avis.